Sigma 212 - Planete habitée

Une planète similaire à la terre, habitée par des humanoïde proche des humains, à l'exception d’arêtes osseuses prononcées le long des tempes. Le niveau technologique est victorien.

Dans un flash, les trois officier apparurent dans une ruelle vide, à quelques centaines de mètres de l'origine des isotopes qu'avait repéré Ann. Le premier officier était vêtue d'un costume qui le serrait visiblement un peu trop. Il avait néanmoins fière allure, et les légère altération faciales posées par le médecin de bord n'y changeait pas grand chose.

Devant eux, dans la rue, un fiacre passa, tiré par ce qui ressemblait beaucoup à un cheval.

- Incroyable, murmura Montgommery. On dirait vraiment la terre du milieux du XIXe siècle.

Ann tirait une tronche jusque parterre alors que son chignon accentuait encore la sévérité de son expression. Sa robe verte lui montait jusqu’au cou, son corset l’étouffait et une quinzaine de jupons lui entouraient les jambes. Et si cet accoutrement l’agaçait profondément, ce n’était pas encore ce qui l’énervait le plus. Ce qui la mettait vraiment en colère, c’était la petite ombrelle assortie qu’elle devait se trimballer depuis la salle de téléportation. Elle jeta un regard furtif à l’officier de sécurité qui les accompagnait, prête à le trucider à coups d’ombrelle à la moindre tentative d’esquisse de sourire.

- C’est Th’Kariq qui devrait être ici. Un peu de maquillage et un chapeau, les autochtones n’y auraient vu que du feu. Dire que je pourrais être en train de piloter une navette dans un champ d’astéroïdes avec plein de pièces de récup romuliennes.

Le commandant et l'enseigne chargé de leur sécurité essayaient de ne pas rire en regardant du coté de l'ingénieur. Le bajoran avait été contraint de porter d'épaisse lunettes pour masquer ses ridules nasales, déjà bien atténuées par les bon soins du médecin de bord.

Une fois dans la grande rue, Ann pu constater que sa tenue faisait de l'effet aux locaux qui ne manquait pas de la regarder voir de la saluer en soulevant leur chapeau.

- Si vous avez fini de râler, s'amusa Montgommery, vous pourriez nous dire dans quelle direction aller.

Laam s'interposa pour qu'elle puisse consulter son tricordeur et leur indiquer rapidement un chemin. Les isotopes étaient clairement détectable ici, bien que leur niveau ne soit pas dangereux.

Ils marchèrent quelques minutes sur l'avenue encombrée de passant et de véhicules, et arrivèrent en vue d'un grand bâtiment plat dominée par dôme de métal. Beaucoup des passant rentraient à l'intérieur.

- Fascinant, on dirait un lieu de culte primitif.
- Commandeur, sauf votre respect, murmura le bajoran, je vous rappelle que certain peuples de la fédérations ont toujours une religion.

Ann continua à marmonner sur toute l’avenue et ignora royalement les passants qui semblaient remarquer son look.

- Une religion qui s’intéresse aux matières fissiles, ça doit déménager, commenta-t-elle sans doute pas très à propos.

Elle commença à grimper les marches et prit la tête du petit groupe.

- Les dames d’abord, dit-elle avec ce qu’elle pensait être un accent victorien.

A moins que le commandeur ne l’arrête, elle entrerait dans le lieu de culte en observant ce que faisaient les locaux afin d’éviter un impair et d’offenser leurs idoles.

L'intérieur de ce qui était bel et bien un lieu de culte ressemblait à un temple classique, avec une grande aire dégagée au centre, sans doute pour le prêche.

Un gong impressionnant au fond devait servir à marquer le début des cérémonies. Il était flanqué de statut d'un homme et d'une femme en robe de bure aux traits acéré et au sourcil proéminent. Impossible de s'y tromper, c'était des Romulan qui étaient représenté.

- Merde, grommela simplement le commandeur, confirmant qu'il était arrivé lui aussi aux mêmes conclusion.